Qui aurait cru que LE jeu de l'année 2022 serait un petit jeu indépendant développé sans la moindre prétention, un geste de la main tendu aux grosses productions du secteur ? Que ce soit visuellement ou sur le seul principe, le soft développé par Luca Galante ne semblait pourtant pas destiné à la réussite. Et pourtant, ça marche ! Ce roguelike aux graphismes librement inspirés de Castlevania dispose d'un atout maître : il est addictif au delà de toutes limites. Simple à prendre en main, il propose tout au long de ses runs une action frénétique, une courbe de progression croissante et un challenge corsé où son frêle personnage tentera de survivre aux hordes ennemies qui déferleront à chaque minute écoulée, en espérant décrocher le graal : survivre jusqu'à 30 minutes dans l'arène. Que ce soit par ses nombreux personnages, ses armes multiples qu'il est possible de faire évoluer et ses différents tableaux, Vampire Survivors propose un challenge réel, prenant et hautement stimulant, tout en étant abordable à toutes les bourses : moins de cinq euros sur Steam et même gratuit sur mobile ! Sans aucun doute les raisons du succès, mais en plus le jeu est excellent, que demander de plus ?

Roguelite nous proposant un envahissement progressif de l'écran par des milliers de monstres, Vampire Survivors provoque un plaisir fou qui ne s'estompe pas d'une run à l'autre. L'effet "machine à sous" gorge nos synapses de dopamine. Une fois qu'on trouve la synergie idéale entre nos pouvoirs, on devient surpuissant et la destruction massive de mobs devient totalement hypnotique, et addictive. Oui, les attaques sont automatisées façon jeu mobile (nous gérons les déplacements et la montée des stats), l'histoire est accessoire et le pixel art en mode Castlevania 8-bits est un peu terne mais le jeu captive. Il est bourré de surprises, si nous prenons le temps d'explorer les niveaux (les cercueils à trouver notamment). Je m'attendais aussi à un jeu retors, avec lequel on ne rigole pas, Vampire Survivors est juste génial, stimulant d'un bout à l'autre. N'importe quelle partie sera valorisée par de l'or ou des récompenses de folie ! Du pur fun et un goût de reviens-y permanent !

Ayant fini par céder aux injonctions d’Enker de jouer à ce jeu impérativement, je me suis lancé dans ce roguelite aux airs très inspirés de Castlevania – des monstres aux objets – avec un brin de scepticisme. Jeté dans une (très) vaste arène parmi des dizaines de milliers de créatures hostiles (squelettes, loups-garous et autres chauves-souris), j’avoue avoir été déconcerté par une réalisation rétro qui ne paye pas de mine, et un gameplay où on ne gère directement que les déplacements de votre personnage, les attaques étant automatiques. Les échecs se multiplient forcément au démarrage, mais les premiers bonus se débloquent aussi très rapidement, laissant entrevoir, outre une marge de progression très importante, une myriade d’autres secrets à débloquer (arènes, personnages, objets…). C’est là une première force de Vampire Survivors : un contenu très généreux qui ouvre toujours plus de défis à réussir. Mais son gameplay s’avère aussi redoutablement addictif, à surmonter des vagues d’ennemis qui submergent littéralement l’écran, et tenir les 30 minutes imparties. Gratifié en prime d’un très bon suivi (màj, DLC), Vampire Survivors offre toujours une raison d’y revenir.