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Grâce à Activision, les joueurs de l'Amstrad ont pu goûter aux grands succès de l'arcade made in Sega. Parmi eux, on retrouve ce jeu de plates-formes emblématique des eighties : Wonder Boy. Notre gamin joufflu en slip balance des tomahawks sur tout ce qui bouge, des escargots aux grenouilles, et se gave de fruits (pour garder intact sa barre d'énergie) quand il ne skate pas. Ravager tout l'écosystème de ces mondes est bien agréable. Alors certes, les couleurs qui enjolivaient la version arcade sont parties en vacances et la musique, bourdonnante à souhait, tourne en boucle. Mais cette conversion a su conserver intact l'essentiel : de bons gros sprites bien identifiés et du dynamisme partout, lié à ce scrolling continu combiné aux nombreux pièges et bêbêtes qui apparaissent devant nous. Good game !
Saluons la qualité de la conversion de l'arcade vers l'Amstrad CPC car ce n'était pas gagné ! Wonderboy vous met aux commandes d'un petit garçon blond qui balance des boomerangs sur ses ennemis animaliers dans un sympathique jeu de plateforme. La réalisation est d'assez bonne qualité, compte tenu des capacités du support. On reste cependant assez loin de la version Master System de ce point de vue. Alors certes, on s'amuse assez bien en évoluant dans ces décors colorés, à récolter des fruits en cours de route pour gagner du temps ou des bonus comme le skateboard pour aller plus vite dans le niveau. La maniabilité est convenable, ce qui ne gâche pas le plaisir. Cela dit, l'intérêt de cette disquette s'avère des plus limités : on recommence chaque fois les trois mêmes niveaux, qui tournent en boucle avec une difficulté qui croît. Le boss, invariant lui aussi, est une sorte de chevalier qui change de tête à chaque fois. Super... Pour résumer, Wonderboy est un bon petit jeu de plateforme qui satisfera les amateurs du genre sur Amstrad. Mais en aucun cas un "must".