Autant vous le dire tout de suite, 1200 caractères ne seront jamais assez pour que je parle de Kingdom Hearts, car il s'agit de mon jeu préféré, mais de très loin. Je vais juste dire que le jeu nous fait vivre une aventure extraordinaire, dans les mondes de Disney revisités par Nomura, et le résultat est bluffant. Le scénario est bien plus profond qu'il n'y parait, et certains moments sont mémorables. Les musiques, magnifiques ; des graphismes chatoyants ; la patte de Nomura au chara-design fait des merveilles ; et la présence de certains personnages issus des Final Fantasy (Cloud par exemple) rajoute de la magie à celle de Disney. Et surtout, pour une fois, nous pauvre Tiers-monde du jeu-vidéo, avons été gâtés, avec des boss secrets dont un qui fera (ou a fait) vibrer des millions de fans. Et ceux qui critiquent ce Kingdom Hearts avec comme unique raison la présence de Disney, ils passent à côté d'un immense jeu. Alors c'est un "Oui", mais un "Oui" passionné, amoureux, ébahi devant la merveille, le trésor vidéoludique qu'est Kingdom Hearts.

Quand on m'a dit "Squaresoft et Disney vont faire un jeu ensemble", j'ai d'abord été surpris puis je me suis dis que leur jeu allait être pourri de chez pourri ! Mickey n'a rien à faire avec Tidus ou Squall... Résultat : je me suis totalement gourré ! Ce jeu est super passionnant et attachant. Sora, le héros armé de sa KeyBlade, va visiter tour par tour chaque "monde" de l'univers Disney, où il rencontrera aussi des persos de Final Fantasy. C'est donc l'occasion de retrouver nos amis Donald, Dingo, Mickey, Aladdin, Alice et j'en passe ! Le système de choix des personnages pour certaines quêtes est super intéressant ! Exemple : le choix de délaisser le petit Donald pour choisir la Bête (voir le film La Belle et la Bête) est vraiment génial... Avec la Bête, c'est à peine si tu dois combattre : elle se ramène et tue tout le monde ! Bref, trop bien ! Ensuite, le scénario est vraiment intéressant et fait douter le joueur, avec notamment Riku et Ansem... Bon conseil : achetez-le !

Si je vous dis: "Donald se bat contre Sephiroth !" ou "Mickey et Cloud sont sur un bateau !", vous dites: "il est cinglé lui ou quoi ?". Pas tant que ça, car Square-Enix et Disney ont fait le mélange du siècle. Les hardcore gamers seront dérangés par la présence de la bande à Mickey mais ils vont rater un jeu fabuleux, plein de magie dans lequel les personnages de Final Fantasy évoluent dans le monde de Disney. En plus de ça, ils nous ont pondu un scénario génial et vous n'êtes pas près de lâcher la manette. Square-Enix dompte la PS2 à merveille et nous offre donc de très jolis graphismes. A noter le nouveau look de Cloud : génial ! D'Agrabah au pays imaginaire en passant par le pays des merveilles, le voyage ne vous décevra pas du tout, sauf les phases en vaisseau pour aller de planète en planète. Mis à part ce détail, jetez-vous vite sur ce jeu !

Un jour, une parole arrive à mes oreilles : "Squaresoft et Disney vont s'associer pour faire un jeu vidéo !" Sacrilège ! hurlent les fans de Final Fantasy. Moi-même j'étais un peu sceptique. Et j’eus la bête entre les mains, puis je pris mon paddle : 5 heures passent, impossible de décrocher ! Les raisons : de superbes graphismes, des musiques envoûtantes (la musique d'intro est interprétée par Hutada Hikaru et s'appelle Simple and Clean) et de l'action. Miam ! Bref, en quelques mots : un must, ou mon jeu préféré !

Kingdom Hearts est probablement le fer de lance des A-RPG sur PS2. Son improbable mélange des mondes Disney et Square donne une recette des plus appréciables. Les mondes sont divers et variés, mais il reste en revanche regrettable d'être soumis à une telle linéarité scénaristique. Ce défaut est compensé par un système de combat dynamique et des boss cachés intéressants. Les quêtes secondaires sont aussi fort sympathiques (création d'Ultima, le tournoi du Colisée, les 101 dalmatiens). On se souviendra des personnages particulièrement charismatiques et de leurs chaussures gigantesques ainsi que de quelques malheureux cadrages de la caméra compensé dans la version remix sur PS3.

KH demeure une icône du A-RPG sur PS2. Accueilli au départ avec défiance de part son idée qui semblait contre-nature (mélanger les univers de Final Fantasy et Disney), le jeu a malgré tout conquis son public grâce à un univers très soigné et un gameplay aux petits oignons. Pourtant, bien que je lui ai trouvé de nombreuses qualités (à commencer par cette association FF/Disney plutôt bonne), certains défauts font que, à mes yeux, il reste dans la zone du bon jeu mais pas du chef d’œuvre. Points positifs : une technique propre, une dimension artistique fidèle avec de belles retranscriptions des deux univers. Ajouté à cela un monde vaste avec le meilleur de chacun, et (parfois) les doubleurs officiels pour un doublage de qualité, et on est content. De plus, le système de RPG est bon, les combats dynamiques, la durée de vie correct et la BO excellente. Problème : un level design chiant à mourir, certains perso des Disney qui semblent avoir perdu leur âme (le Génie), et un système de sort qui vous oblige de jongler en plein combat entre les sticks et la croix directionnel : pas pratique. De là, de longues phases d'ennuis m'ont frappé, et le final très difficile m'a saoulé. Moyen.

L'idée d'un croisement Final Fantasy / Disney, avec une grosse tendance Disney, ne m'enchantait pas plus que ça de prime abord. C'était avant de jouer à Kingdom Hearts et de voir ce que Tetsuya Nomura avait fait avec un tel concept. Quand j'ai acheter ce jeu à sa sortie japonaise, je ne m'attendais pas à découvrir un A-RPG avec une telle qualité de réalisation. Quand Kingdom Hearts sort début 2002, on est en face d'un jeu ressemblant à un vrai dessin animé tout en 3D. Et nous voila plongé dans un jeu magnifique où chaque étoile est un monde Disney à explorer en full 3D, porté par une bande-son superbe de Y. Shimomura. Kingdom Hearts déroule des mondes avec des game design adaptés aux films qu'il illustre, proposant ainsi une large variété de situations : on nage, on vole, on se perd dans des châteaux et surtout, on combat des boss mémorables jusque dans un final époustouflant et exigeant, s'ouvrant par la séquence du Mont chauve de Fantasia. Avec son squelette (son système de magie et d'interface venant de FF), Kingdom Hearts est un magique ouvrant devant lui le chemin d'une illustre saga.

Premier épisode de la saga Kingdom Hearts, je le découvre sur le tard. Autant le dire tout de suite, ce jeu est une catastrophe de bout en bout. Nomura a fait le gros fanboy de base. Il s'est dit : "Tiens ! J'aime Disney, donc je vais reprendre leurs personnages et les habiller à ma sauce, et comme j'ai le melon, je vais aussi rajouter mes persos de mes Final Fantasy". Cela engendre un gloubi boulga assez insipide, il faut bien le dire. Le tout saupoudré d'un scénario sans queue ni tête et mal raconté, comme Nomura a toujours su le faire dans chacun de ses jeux. On aurait tout aussi bien pu prendre d'autres personnages et appliquer des textures différentes sur les mondes, ça aurait permis la découverte d'un autre univers. Nomura a donc voulu faire son fanboy, et on se retrouve avec du Disney mélangé à du Square, mais rien ne respecte l'univers de l'un ou de l'autre. C'est tout simplement à vomir si les problèmes de caméra ne vous auront pas déjà filé la gerbe avant. Les combats sont bien mauvais, sans parler du dernier boss interminable... Un jeu qui laisse un goût amer, avec bien plus de questions que de réponses une fois terminé.